Dans le vaste paysage de l’intelligence artificielle pour la recherche scientifique, de nombreux acteurs se démarquent par leur capacité à analyser et à extraire des informations pertinentes dans le domaine scientifique.
Dans ce blog, nous allons explorer comment ces deux outils abordent la tâche de trouver les acteurs influents dans le domaine de l’électrolyse.
Nous examinerons le processus d’analyse des résultats, la manière dont les données ont été obtenues, ainsi que les fondements sur lesquels reposent ces résultats.
Préparez-vous à plonger dans une comparaison approfondie entre deux champions de l’analyse scientifique assistée par l’IA.
Les différentes étapes de l’analyse :
Nous avons demandé à ChatGPT4 et Opscidia comment il pouvait analyser un écosystème scientifique :
Avec la fonctionnalité Écosystème Chart de l’App Opscidia, on peut prendre le domaine scientifique de notre choix et analyser l’écosystème scientifique en fonction des différents critères tels que les auteurs, pays, les affiliations, les dates, les domaines d’études…
Le graphique montre une augmentation constante du nombre de publications de documents scientifiques dans le domaine de l’électrolyse entre 2013 et 2023. Le nombre de publications est passé de moins de 1000 en 2013 à plus de 8000 en 2023, soit une multiplication par huit en dix ans.
Le graphique indique que le domaine de l’électrolyse a connu un essor remarquable, surtout à partir de 2019, où le nombre de publications a augmenté de manière exponentielle.
Le graphique suggère que le domaine de l’électrolyse est en pleine expansion, avec un potentiel énorme pour contribuer à la transition énergétique et à la dé carbonisation de l’économie.
Ce graphique en barres montre le nombre d’articles publiés par différents auteurs dans le domaine de l’électrolyse. Voici quelques points à noter :
Ce graphique montre la répartition du nombre d’articles publiés par pays dans le domaine de l’électrolyse entre 2018 et 2023, selon les données de Bing AI. Voici mon analyse et mes commentaires :
Le graphique montre le nombre d’articles publiés dans le domaine de l’électrolyse par différentes universités dans le monde, entre 2019 et 2023 :
Le graphique révèle que l’Institut de technologie de Harbin en Chine est le leader mondial dans ce domaine, avec plus de 1400 publications sur l’électrolyse. Cet institut est reconnu pour ses recherches sur les matériaux avancés, les technologies de l’énergie et l’ingénierie environnementale.
Le 3e institut le plus influent dans le domaine de l’électrolyse est le Forschungszentrum Jülich. Ce centre de recherche est l’un des plus grands centres de recherche interdisciplinaires d’Europe.
Dans cette analyse, nous avons demandé à ChatGPT-4 comment il pouvait nous fournir les informations suivantes, et dans un second temps, nous lui avons demandé de suivre ce même processus pour nous donner des informations sur l’écosystème de l’électrolyse. Voici les résultats :
Prompt : “trouve les acteurs influents dans le domaine de l’électrolyse entre 2013 et 2023 en utilisant des critères tels que le nombre de publications, le facteur d’impact, le nombre de citations, l’indice h, etc., pour identifier les chercheurs les plus influents, les institutions les plus influentes, et les pays les plus influents.”
L’électrolyse est une méthode qui permet de réaliser des réactions chimiques grâce à une activation électrique1. Elle a de nombreuses applications industrielles, notamment dans la production d’aluminium, de dichlore, de dihydrogène ou d’eau oxygénée2.
Pour identifier les acteurs influents dans le domaine de l’électrolyse entre 2013 et 2023, j’ai utilisé les critères suivants :
Voici les résultats que j’ai obtenus :
Michael Grätzel, professor at the École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) in Switzerland, is a pioneer in dye-sensitized solar cells and perovskite solar cells, which utilize electrolysis to convert solar energy into electricity. He has published 1,038 articles between 2013 and 2023, with an average impact factor of 15.6, a total citation count of 191,342, and an h-index of 224. (It is understood that Michael Grätzel has published impactful studies in the field of solar cells, but the 1,038 publications from 2014 to 2023 do not primarily concern electrolysis. This positions Michael Grätzel as an influential figure in the field of solar cells but not as the top influencer.)
Jens Nørskov, professor at the Technical University of Denmark (DTU), is an expert in heterogeneous catalysis and electrocatalysis, key areas for water electrolysis and solar fuel production. He has published 512 articles between 2013 and 2023, with an average impact factor of 13.4, a total citation count of 68,456, and an h-index of 137.
Xiaobo Chen, professor at the University of Missouri-Kansas City (UMKC) in the United States, specializes in the synthesis and characterization of nanomaterials for water electrolysis, photocatalysis, and batteries. He has published 386 articles between 2013 and 2023, with an average impact factor of 12.7, a total citation count of 51,732, and an h-index of 115.
These three scientific authors have indeed published on topics closely related to or associated with electrolysis, but they do not specifically focus on this subject. Upon closer inspection, you will not find any articles authored by them specifically addressing electrolysis.
La Chine, as the global leader in aluminum production through electrolysis, boasts a capacity of 36 million tons in 2023. Additionally, it plays a significant role in research and development in the field of water electrolysis, undertaking ambitious projects aiming to scale up green hydrogen production. The country has published 23,456 articles between 2013 and 2023, with an average impact factor of 11.2, a total citation count of 456,321, and an h-index of 876.
The United States, being the birthplace of numerous technological innovations in electrolysis, particularly dye-sensitized solar cells, perovskite solar cells, nanomaterials, and batteries, holds the position of the world’s leading hydrogen consumer, with a demand of 10 million tons in 2023. They have published 18,765 articles between 2013 and 2023, with an average impact factor of 12.4, a total citation count of 398,765, and an h-index of 823.
Germany, a pioneer in the transition to renewable energy sources with a goal of achieving 80% green electricity by 2050, is also a leader in research and industry in the field of water electrolysis. The country has projects aimed at integrating hydrogen into electrical networks, transportation, and the chemical industry. Germany has published 15,432 articles between 2013 and 2023, with an average impact factor of 13.6, a total citation count of 354,321, and an h-index of 789.
It is noticeable that ChatGPT confuses « Électrolyse » with a branch of the study of hydrogen, demonstrating a lack of precise data on electrolysis. ChatGPT-4 appears to have focused on a related term to justify its results.
L’Institut Max Planck de conversion de l’énergie chimique (MPI CEC) en Allemagne est un centre de recherche interdisciplinaire dédié à l’étude des processus de conversion de l’énergie chimique, notamment l’électrolyse de l’eau, la photosynthèse artificielle, et la production de carburants renouvelables. Il a publié 1 456 articles entre 2013 et 2023, avec un facteur d’impact moyen de 14,2, un nombre total de citations de 98 764, et un indice h de 156.
L’Institut national de la recherche scientifique (INRS) au Canada est un établissement universitaire qui se consacre à la recherche fondamentale et appliquée dans les domaines de l’énergie, des matériaux, et des télécommunications. Il a publié 1 234 articles entre 2013 et 2023, avec un facteur d’impact moyen de 13,8, un nombre total de citations de 87 432, et un indice h de 143.
L’Université de technologie de Delft (TU Delft) aux Pays-Bas est une université polytechnique qui se distingue par ses recherches innovantes dans les domaines de l’énergie, de l’environnement, et du développement durable. Elle a publié 1 098 articles entre 2013 et 2023, avec un facteur d’impact moyen de 13,1, un nombre total de citations de 76 321, et un indice h de 132.
On remarque que GPT-4 analyse les données scientifiques sans réellement inclure l’électrolyse aux données. On connaît le nombre de publications annuelles des universités qui s’intéressent à des sujets proches de l’électrolyse, mais ce nombre de publications ne correspond pas aux publications qui traitent le sujet de l’électrolyse.
GPT-4 n’est pas formé sur des données scientifiques, mais plutôt sur des données générales. Ce qui limite la capacité de ChatGPT à interpréter de manière approfondie des données scientifiques. On peut comparer l’utilisation de ChatGPT à demander à une personne ayant des connaissances générales en sciences de se pencher sur un sujet spécifique nécessitant une expertise. Les résultats seront génériques même s’ils se basent sur le sujet en question.
En revanche, Opscidia repose principalement sur la littérature scientifique, avec une utilisation des données conçue par des scientifiques pour répondre à leurs besoins spécifiques. Ainsi, sur n’importe quel sujet précis et concret, Opscidia peut fournir une réponse experte en justifiant ses résultats à l’aide de données claires et sourcées, présentées dans des livrables précis, clairs et évolutifs dans le temps.